Bangalore ne sait pas s'amuser: le festival le plus fun de l'Inde est superbement ignoré des
workaholics de la Silicon Valley indienne. Pas de jour férié ce jour là, au contraire du Nord où la fête est extrêmement populaire. Pour ceux que la curiosité des mythes & légendes hindouistes titille, la symbolique, est par
là. Ceci dit, en menant l'enquête parmi mon entourage, j'ai obtenu autant d'
interprétations que d'interlocuteurs, avec ceci de commun que ça finit grosso modo par une divinité réduite en poudre. Plus prosaïquement, un indien athée (
y'en a, même que l'hindouisme est la seule "religion" à légitimer l'athéisme comme un courant de sa propre philosophie...) m'a conté que ces
couleurs ont jadis pu n'être rien d'autre que des onguents detinés à traiter la varicelle... Son côté
photogénique & carnavalesque en fait aussi la fête la plus
expat-friendly. Or qui dit Carnaval, dit ma brésilienne de doudou dans les parages (ici sous les flashes des paparazzis de MidDay).
Et Zinho Saâr ? Au turbin, comme tout bon Bangalori qui se respecte.