A l'attention des thuriféraires des agrocarburants: on causera bagnoles quand le sud aura atteint la souveraineté alimentaire
La pénurie ne cesse de s'étendre depuis octobre. L'Inde, troisième exportateur mondial, victime d'inondations dans plusieurs États du pays, a donné le signal en décidant un embargo sur ses exportations de riz non basmati, variété parfumée dont le prix est hors de portée des pays africains. Depuis octobre, non seulement l'Inde n'exporte plus mais risque de devenir importatrice. Premières victimes, les pays du golfe Persique, où jusqu'à 80 % de la population est immigrée d'origine indienne ou pakistanaise. Ces immigrés se sont trouvés privés de riz en quelques jours. Début octobre, le riz a disparu des restaurants indiens, ainsi que des rayonnages des commerces. Les approvisionnements ont fini par reprendre mais plus chers. D'où les violences qui ont éclaté et qui ne se sont pas apaisées depuis dans les Émirats arables unis.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire