samedi 5 septembre 2009

Tarun Tejpal Rédac-chef de Libé !

C'était hier, et son interview est en ligne ici.

mercredi 8 juillet 2009

AF 191

Bon, ça c'est vu que je suis rentré ? Fermeture de la parenthèse indienne. Allez plus tôt voir sur Arte si j'y suis. D'ici à ce que l'envie de blogger me reprenne (oui, mais sur quoi?), je donnerai toujours à manger à mon delicious, & puis j'ai promis des contributions au camarade Djoh. Atchao, lecteurs fidèles. J'ai les noms, ils sont cinq: Franck, Shakti, Miss K., Bombay Magic et la petite Lilie.
Danyavdagalu.


[cc flickr]



jeudi 16 avril 2009

Neither hope, nor change

Rien à faire, je n'arrive pas à m'intéresser aux prochaines élections pour le Lok Sabha.

La campagne mène train-train, corsetée par les règles drastiques de la Commission Electorale (EC), polarisée entre l'idéologie sectaire du BJP et l'immobilisme dynastique du Congress, n'étant qu'à peine bousculée par l'émergence d'un troisième front, sorte de grotesque coalition de "ni-ni" entre le BSP (pour faire simple, le parti des dalits et son icône mégalo Mayawati), les marxistes (vous avez bien lu) et foultitude de partis régionaux navigant à vue au gré des alliances qui leur permettrait de maintenir un vague fragment de pouvoir national.
La presse tente vainement de relancer l'enthousiasme sur le mode "le grand théatre de la politique", discréditant au passage le fond au profit de la forme.


Photobucket


(c) CNN-IBN

danceofdemocracy

(c)TOI

Car hormis les rituels stigmatisations communautaires & le "blame game" à propos de la réaction au terrorisme post-Bombay, on serait bien ennuyé de discuter d'un contenu programmatique: rien sur la récession, rien sur l'éducation, rien sur le malaise agricole et le suicide des paysans, rien sur la justice sociale, rien sur le statut de la femme, rien sur la politique étrangère... Toute ressemblance avec une élection européenne devant avoir lieu en juin est évidement fortuite.

Pourtant, que j'eusse aimé m'enthousiasmer pour le plus fascinant processus démocratique de notre petite planète, ne serait-ce que pour le titanesque défi logistique qu'il représente. Un petit miracle tout de même, et 60 ans que ça dure...




cc flickr

En bonus, 2 liens pour suivre les marathon électoral durant ce mois à venir:

& bien sûr le feed twitter aka la voix du peuple.


Ajout du 21 avril: 

mardi 31 mars 2009

Législatives : Les premiers-ministrables en images.


Advani - Candidat croulant du BJP


Dr Singh, marionnette de Sonia Gandhi - candidat du Congress


Mayawati - candidate autoproclamée de l'hétéroclite "3rd Front"


Montage via Flickr & obamicon.me.


vendredi 27 mars 2009

Happy Birthday Tehelka

La BBC loue ce canard comme celui qui repousse les limites du contenu éditorial. Tehelka, l'hebdo fondé par l'écrivain Tarun Tejpal rouvre 5 ans d'archives sur son site [en], avec des interviews de ceux qui font l'Inde d'aujourd'hui: Nandan Nilekani (Infosys), Arundathi Roy (Booker Prize & militante alter), Asif Ali Zardari (Pdt du Pakistan), Shah Rukh Khan (ShahRuuuuuuuuuuuuukh), des portraits d'artistes essentiels: AR Rahman (Slumdog Millionaire), MF Hussain (Picasso oriental) et les scoops qui ont font vaciller le monde politique indien (Gujarat 2002, SIMI).

cc flickr

Tehelka Zindabad !

Edit du 31/03: Aujourd'hui l'Inde fête aussi Tehelka en interviewant Tarun Tejpal, qui cause indépendance de la presse et donne son opinion sur les élections à venir (et c'est déjà dans mon widget delicious en barre latérale, pour ceux qui suivent...)  

dimanche 15 mars 2009

jeudi 12 mars 2009

Don't worry , it's Holi.

Bangalore ne sait pas s'amuser: le festival le plus fun de l'Inde  est superbement ignoré des workaholics de la Silicon Valley indienne. Pas de jour férié ce jour là, au contraire du Nord où la fête est extrêmement populaire. Pour ceux que la curiosité des mythes & légendes hindouistes titille, la symbolique, est par . Ceci dit, en menant l'enquête parmi mon entourage, j'ai obtenu autant d'interprétations que d'interlocuteurs, avec ceci de commun que ça finit grosso modo par une divinité réduite en poudre. Plus prosaïquement, un indien athée (y'en a, même que l'hindouisme est la seule "religion" à légitimer l'athéisme comme un courant de sa propre philosophie...) m'a conté que ces couleurs ont jadis pu n'être rien d'autre que des onguents detinés à traiter la varicelle... Son côté photogénique & carnavalesque en fait aussi la fête la plus expat-friendly. Or qui dit Carnaval, dit ma brésilienne de doudou dans les parages (ici sous les flashes des paparazzis de MidDay).



Et Zinho Saâr ? Au turbin, comme tout bon Bangalori qui se respecte.

jeudi 26 février 2009

La bonne nouvelle de la semaine: Un statut pour le chaiwallah ?

Dès qu'on raisonne à l'échelle du sous-continent, les chiffres collent le tournis: Pensez à CMU pour 430 millions de travailleurs de l'économie informelle, rien que ça.

[photo flickr - cc]

Certes le décret voté ce mois-ci est surtout cosmétique puisque ne fixant qu'un cadre (un peu comme, au hasard, Grenelle I,...). Mais  ne soyons pas bégueule et reconnaissons qu'il s'agit d'un pas vers la reconnaissance des droits des précaires, soit  à peine 90% de la population. Viendra ensuite la question des moyens - comment, en période de récession, abonder un fonds de protection sociale à hauteur de 2 Rs par jour, soit annuellement 314 milliards de roupies (5 miliards d'€)  contre un budget de 2,2 milliards de roupies * (34 milions d'€) aujourd'hui. Un défi obamesque, quoi. Et ça tombe bien: les élections générales arrivent.


*Et comme je suis sympa, je vous épargne la conversion en lakhs ou crores.


vendredi 20 février 2009

L'homme de la semaine: Richard Holbrooke

Ils nous l'ont joué  "Harry Potter", nos politiques moustachus: A l'occasion du passage de Richard Holbrooke, envoyé spécial d'Obama en Asie du Sud (écoutez son interview sur PBS ici), ils rivalisèrent d'inventivité pour éviter de prononcer le "K-word". Avec succès, puisque Holbrooke n'a officiellement de feuille de route que pour le Pakistan & l'Afghanistan. Faut voir qu'ils avaient transpiré sévère quand Barack a suggéré que pour résoudre l'instabilité régionale à la frontière Afghano-Pakistanaise, il faudrait alléger la mobilisation de l'armée sur son front oriental, soit au Kashmir... Seulement ça, il s'agit d'une question d'affaire intérieure, ne se lasse-t-on pas de rappeller à New Delhi. Le haro de Holbrooke sur les talibans est finalement un consensus bien pratique pour toutes les parties. Mais si jamais Obama demande l'envoi de troupes indiennes en Afghanistan pour soulager les boys?



(c) lecercle - flickr - cc


vendredi 13 février 2009

Deepa Mehta zindabad ! Un autre Bollywood est possible

Puisque les récompenses pleuvent sur le vivifiant Slumdog Millionaire, causons un peu ciné. Depuis Salaâm Bombay de Mira Nair, les films les plus pertinents sur l'Inde nous viennent des auteurs NRI, qui présentent l'avantage, tout en étant des insiders éclairés, de pouvoir s'affranchir des codes bollywoodiens et d'espérer une exposition globale via les circuits des festivals internationaux. Deepa Mehta s'inscrit dans cette veine avec son triptyque Fire/Earth/Water. Cette trilogie des éléments est un voyage, puissant et poétique, dans la vie des femmes de l'Inde, et les tropismes antagonistes qui traversent leur culture.

Fire (1996)



Le premier film de la série, se déroule dans l'Inde contemporaine. Controversé dans certains pans conservateurs de l'Inde de par sa description des genres, du mariage, de la sexualité et plus particulièrement de par l'usage de noms de déesses hindoues (Sita/Nandita Das ; Radha/Shabana Azmi) dépeintes en lesbiennes.

Earth: 1947 (1998)



Earth est une chronique de la Partition, la plaie originelle de l'Indépendance (1 million de morts, 15 millions de déplacés, le plus grand exode du XX° siècle) qui continue à suppurer dans la géopolitique actuelle. Mais le biais choisi est l'histoire du petit peuple, que nous narre Lenny-baby, gamine parsi - minorité caméléon qui par nécessité
de survie, apprît au fil des siècles comment se diluer dans la masse ("like milk in sugar: sweet but invisible").

Water (2005)


Bouclant la trilogie, Water décrit les luttes quotidiennes d'un ashram de veuves a-socialisée dans le tissu social des années 30, en plein mouvement gandhien

Filmée sobrement, photographiée brillamment, un brin conventionnel dans le rythme, la trilogie vaut surtout par la charge émotionnelle et politique de ses sujets. Ils lient les films entre eux par leur universalisme. Ils réussissent à faire poser l'oeil occidental sur des problématique typiquement indiennes, que ce soit la sexualité (Fire), la guerre (Earth) ou la religion (Water). Il y aussi l'arc qui va de Earth à Water, un thème "mehtien" récurrent: la perte de l'innocence, aux doux visages des 2 narratrices enfantines. A chaque fois, prises dans des tournants dramatique de l'histoire ou l'Histoire: Lenny-baby démembrant sa poupée après avoir été témoin d'un écartèlement; Chuyia recroquevillée au fond de la barque après avoir été molestée.
Par ailleurs Deepa Mehta a le talent d'une conteuse, et sait faire exister sans manichéisme des personnages qui se construisent dans le conflit, tour à tour agents et victimes des glissement culturels. Parmi eux, j'ai aimé :
  • Aamir Khan, le ice candy wallah de Earth, une sorte de figaro qui vire au clown triste, voire même carrément Sweeney Todd.
  • Luminescente Nandita Das ! Elle aurait du être le fil rouge de la trilogie puisque le rôle de Kalyani lui eût été dévolu si l'agenda du tournage n'avait été bouleversé par des fâcheux, incarne la vibrante Sita & la pimpante aayah Shanta.
  • Chuyia/Sarala Kariyawasam, ébouriffante gamine & actrice amateure de huit ans.
  • John Abraham, habituellement le bourreau de ces dames, étonnamment sobre en disciple de Ghandi (crédibilité artistique, tout ça).
En conclusion, si je me risquais à une lecture riche de Fire, j'en garderais une allégorie de la société indienne - Biji comme l'influence affaiblie mais omniprésente de la tradition, Sita comme la force impulsive & agressive de la modernité, & Radha, bien sûr, comme l'Inde, tiraillée entre les deux.

PS: Pour les irréductibles fans de musique masala, il y a quelques clins d'oeils bollywood style &, last but not least, les BO composées par le légendaire - et golden globisé A.R. Rahman.

mardi 10 février 2009

Les culottes roses contre-attaquent

Plutôt que de laisser nos amis du Ram Sena occuper l'espace médiatique de la Saint-Valentin à travers moultes irruptions d'indignation outrancières, les femmes (et les hommes qui aiment les femmes) que les pseudo-talibans agacent ont lancé une campagne via FB

Le mot d'ordre: Nous les filles, on boit, on est frivoles, entreprenantes et on vous emmerde.

vendredi 6 février 2009

La France exporte son modèle de développement insoutenable. Ou pas.

Cocorico ! Lauvergeon fait la une!


Applaudissons, autocongratulons-nous, car il s'agit bien d'un "nouveau chapitre dans les relations stratégiques avec la France".
Blablabla, chiffres ronflants: 1650 Megawatts par réacteur, soit à terme dans un scénario optimiste où Areva arrive effectivement à refourguer 6 réacteurs,  0.33% d'une consommation énergétique qui devrait exploser en 10 ans - le temps du chantier - autour des 3000 Gigawatts (40% du surcroît mondial, source cabinet Mc Kinsey).
Blablabla, mais motus sur le retraitement des déchets (une idée pour relancer l'économie dans la baie d'Alang, peut-être?), pour une dépense nominale estimée entre 4 & 6 milliards d'€ contre 3.3 en France, j'imagine que l'expérience finlandaise rend prudent.

Face à ce déferlement d'optimisme, gardons nous de verser dans l'enflammage total et frénétique : Il s'agit d'un simple MoU (Memorandum of Understanding), c'est-à-dire un protocole d'accord signée en dépit du traité de non-prolifération vertu des dérogations accordées par le NSG  , so wait & see. & c'est alors que tu notes la petite astérisque en bas du contrat: "coût final sujet à négociations".

Mouah ah ah. Quel machiavélisme, cette "Atomic" Anne.

mercredi 4 février 2009

Bookshop dernière

J'ai presque écrasé une larme à la lecture des feuilles locales du Hindu d'hier: Mon libraire plie boutique. Une sale histoire de bail.
Cette caverne d'Ali Baba poussiéreuse n'avait l'air de tenir que par ses piles de bouquins, où seul l'affable Mr Shanbagh était bien capable de dénicher le dernier Amitav Ghosh, la Nausée de Camus en version anglaise, voire une méthode "le kannada pour les nuls". Pas de base de données informatisées ou de carte de membre, pas de mec en gilet vert, mais 10% sur toute la boutique toute l'année. Je lui suis redevable de mes découvertes littéraires anglophones en Inde, comme cette  Histoire de l'Inde post-gandhienne passionnante comme un roman (et j'apprends à la faveur de l'article que l'auteur Ram Guha était un fidèle du lieu), d'avoir exploré les classiques comme  Anita Desai (maman de la bookerized Kiran), ou RK Narayan,  sans sacrifier aux best-sellers genre l'inévitable Shantaram, livre-culte de tout bon expat en Inde (attention les amis, adaptation ciné à suivre produite par Johnny Depp, et ce sera plus fort que Slumdog, prenons les paris!).

So Shanbagh zindabad !

The closing chapter


Deepika Arwind


Another bit of old Bangalore goes as Premier shuts shop

— Photo: K. Bhagya Prakash




On its last legs: Shanbagh at his Premier Bookshop on
Church Street in Bangalore.

Bangalore: The city’s losses seem to be growing with every passing
year, whether it is the number and species of its trees, or its
pavements, or its old coffee houses.
In a week’s time, we will lose another beloved landmark of our
city, the Premier bookshop, which more than any other bookshop has
contributed to the city’s reading culture.
The bookstore, squeezed against an old Bangalore pub on the road
connecting Church Street and Mahatma Gandhi Road, is inseparable from
its owner T.S. Shanbhag, who now contemplates the end of its
37-year-old existence.
“In three or four months, the lease of this building will come to an
end, so I’ve decided to close it down,” says Mr. Shanbhag, almost
stoically. He plans to spend his free time with his family and
generally kick back into his retirement soon after the bookstore is
closed.
His 600 sq. ft. haven for bibliophiles, with its
precariously-stacked columns of books and 10 per cent discount on every
pick, will be missed sorely by the city’s old and new readers.
When Premier threatened to shut down in April 2006, all its regulars
– from literary bigwigs to those who hung about the store just to
browse – were upset.
The lease was extended and customers continued to flock the store.
But the lease now draws to an end, and according to Mr. Shanbhag, the
old building will “probably be restructured.”
He feels that his clientele, used to its musty comforts, would not want Premier to be relocated in a glitzy new structure.
His regulars share none of his stoicism, and are unabashedly sentimental as they mourn the closing of a chapter.
Says Ramachandra Guha, historian and Padma Bhushan Award winner: “It
truly is the end of a chapter in the culture and history of Bangalore.
Mr. Shanbhag is a unique bookseller with empathy towards his customers
and with a charm we do not see often.”
This reticent bookshop owner is mentioned in the Lonely Planet and
is a respected figure in the city’s literary circle without being a
writer or critic himself.
Arul Mani from the Department of English, St. Joseph’s College, is a
regular at the shop. “Mr. Shanbhag has probably done more for the
city’s reading than we can fully understand, with his discounts, his
willingness to hold a book for you till you managed the money, and his
quirky but always interesting pick of titles.”
The closing down of Premier is also a marker of the city’s changing
priorities, according to writer C.K. Meena. “We know that land prices
in that area have shot up and real estate is a coveted commodity.”
In the next week, Mr. Shanbhag will witness a frenzy of visitors
trying to make that one memorable trip to the bookstore and buying
books they have always wanted to.
Meanwhile, Mr. Shanbhag is making other plans. “I have many personal
things to take care of. I will visit my daughter in Australia,” he says
in the unflustered manner that his customers know so well.
(c) The Hindu

jeudi 29 janvier 2009

L'appel du pied de Kamal Nath à Barack Obama

Interviewé par la BBC pour Hardtalk à l'occasion de Davos, le ministre de l'Industrie et du Commerce s'est exprimé sur la façon dont sont perçues les délocalisations aux USA en période de récession:
“The heart of globalisation lies in global competitiveness. [...] Today if GE is outsourcing to India, it is
because India has those skills, it has the technology to serve and they
can do it in a competitive manner. That is how GE can produce a
competitive product. [...] I hope that
businesses would prevail upon the US administration to look at how
competitive it can be in a global market.”
Une manière habile et détournée de mettre en garde l'administration US contre la tentation protectionniste ?

(c) Reuters / Christian Hartmann

mercredi 28 janvier 2009

Police Immorale

Y a-t-il un gouvernement à la tête du Karnataka ?
Après les pogroms de chrétiens en septembre dernier, on apprit il y a 2 jours le lynchage de jeunes filles à la sortie d'un bar de Mangalore:
(c) Indian Express
En un an, mon lexique en organisation crypto-fasciste s'est sacrément enrichit de nouvelles dénominations:  Bajrang Dal, Ram Sena, toutes ces organisations prônant l'Hindutva pensent pouvoir remodeler l'Inde d'après la mythologie de la Bhagavad-Gîtâ, incarnation de l'Inde figée sur "les choses telles qu'elles sont". Des organisations convaincus qu'elles peuvent courber le droit pour lui faire épouser le cours de leur cause. Pourquoi ne le croiraient-elles pas, puisque leurs agissement ont la muettes bénédiction des autorités ? Depuis son élection en 2008, le BJP est d'un manque de célérité et d'un silence coupable hors les molles protestations d'usage. Unfortunate ? Une défaite en cricket contre le Bangladesh, c'est unfortunate. Molester des ado en place publique, c'est au choix, shameful, spineless,  indigne d'une démocratie, mais Yeddy le sait bien et s'en cague, ce genre d'émeute flatte la frange kannadiga de son électorat, laissée pour compte de l'India Shining. Les pauvres BPO girls qui se trémoussaient dans un pub sur un mauvais hip hop penjabi ou le dernier Britney Spears font partie d'une autre Inde, d'un autre millénaire. Appelons un chat un chat et ces militants de la bien-pensance des criminels frustrés.


jeudi 15 janvier 2009

Court instant de nombrilisme - part 2

Au nombre exponentiellement croissant de mes lecteurs qui se demandent sûrement à quoi ressemble la vie de gringo à Bangalore, j'exhume une ITV croisée de néo-colonialistes d'expats-  dont votre serviteur - au supplément local very pipôle  du TOI, aka le Bangalore Times.

The city as global village
The influx of foreigners into Bangalore is at an all-time high. BT explores how it’s changing workplaces
NIRMALA GOVINDARAJAN

THE restrooms in an IT company display instructions in German, French, Spanish and English. It’s another indication that Bangalore is seeing a record influx of foreigners who come here for work. BT looks at how they are adapting.
Head of a firm that deals with inter-cultural training, relocation and well-being, Prithvi Ramachandran says, “There are a lot of people coming into town.
The French and Spanish share some of the same values as us: they like the culture and smells and it’s easier for them to get assimilated here.” Food engineer Brice Canivet from France loves Indian food. “It’s one of the things I look forward to after a hard day’s work,” he says.
Meanwhile, Germans, Austrians and Americans are much less receptive to change, concedes Prithvi. “They find it difficult to deal with our sense of time,” he says.
German national Katrin Schmidt, language and intercultural trainer in an IT company, admits there’s a cultural gap between the way Indians and Europeans work. “In Germany, we are task-oriented. But in India, people are relationship-oriented and hierarchy is stronger,” she says. Brice agrees that the organisational chart is pretty frozen and defines the way people interact with him. “As a manager, when you deal with an executive, there’s this top-down effect. They take my word as sacred and won’t discuss matters, whereas what you look for in any relationship is an exchange of ideas,” he says.
But several companies that collaborate with other countries have adopted practices from these countries to arrive at a smart working environment. Strategy head of a financial and software services company, Rajiv Srinivas, says, “We are a global organisation and have a lot of people coming to Bangalore for induction orientation. Japanese culture, for instance, is very similar to that of Indians. We’ve had some challenges in dealing with French and German markets. A lot of experts work with us on shortterm assignments and we take care to provide for them the right kind of houses, identify the right restaurants for them to frequent, and also schools for their children if they are staying for over a year.”
Vijayalakshmi A, divisional manager, special projects in a software subsidiary of a German multi-national, adds that their company has adopted international working norms to cater to their German counterparts who work here. “We have adapted the German sense of time and structured system of working. When they are here, we like them to understand India. We organise inter-cultural training and joint group work for them to understand how both cultures behave. We show them a bit of Bangalore and how we live,” she says. So when the environment is similar to that of home, working here is a rewarding experience for foreigners. Peter Grosshans, deputy general manager, engineering services, in software subsidiary of a German MNC, says, “The environment in my organisation here is perfect. Whenever I have customers over from my country, they are surprised at how good the working conditions here are.”
http://www.wikio.fr
over-blog.com
Add to Technorati Favorites